Slaver regarde les tombes [ Ouvert ]

Slaver venait de revenir à Fiore quelques années plus tard, cela faisait environ 18-19 ans qu'il était partit. A chaque tombe il lisait le nom, qui pouvait lui rappeler un ami ou un ennemi de la guerre qui avait fait rage lors de son passage ici. Mais malgré ça il cherchait un nom en particulier, celui d'une femme avec laquelle il eu un enfant. Cet enfant qui était sur cette île en ce moment même mais qui ignorait l’existence de son père. Il continua de marcher en regardant chaque noms qui brillait sous la lumière de la lune. Il voulait aussi savoir si la légende disait vrai, que certaines nuits des esprits de mage sortirent de leurs tombeau. Soudain un bruit l'interpella, il s’arrêta et tourna sa tête pour regarder derrière, posa sa main sur son sabre prêt à en faire usage. Mais ce n'était pas une personne mais une sorte de lumière bleue claire qui flottait à 1 mètre du sol. Slaver se retourna et s'avança, en s'approchant la lumière s'éloignait de lui. Il continua dans sa direction puis arrivé à une énorme pierre tombale la boule bleue claire s'enfonça dans le sol. Slaver regarda le nom de le tombe et un sourire se dessina sur ses lèvres, puis il regarda son sabre et posa sa main dessus et en sortit le lame qui brillait de la même couleur de la boule qui l'avait emmené ici. Se nom il le connaissait bien c'était lui qui lui avait offert le sabre, son ancien maître de guilde. Slaver avait une larme à l'oeil, lui qui ne pleurait jamais et qui c'était toujours montré froid.

Elle se tenait en retrait, tapis dans l'ombre qui l'enveloppait comme un manteau froid et sombre. Elle avait le don de faire siens des choses inaccessibles. Dante, comme son nom l'indiquait, était une hyperbole du mal. Un démon, une femme que l'on garde cachée du reste du monde quand on a un peu de bon sens. Elle n'était pas venu pleurer ses morts, elle ne pouvait plus pleurer depuis bien des années, ses larmes étaient sèches pour toujours. Le cimetière était désert à l'accoutumé, elle s'y était donc rendue dans l'espoir d'avoir un peu de tranquillité pour se procurer certains ingrédients tel que des os humains, des restes de cheveux, des trucs dans le genre. Elle préparait un mauvais coup, ça se voyait dans ses yeux revolver. Elle s'apprêtait à contourner une tombe quand un bruit l'immobilisa. Un homme, de vert émeraude vêtu marchait entre les pierres tombales, à quelques dizaine de mètres d'elle. Elle se tapi, sans un bruit.

Slaver repris sa marche, il se sentait observé mais il ne s'en souciait pas car il avait toujours l'impression d'être suivi, et dans 90% des cas il avait tord. Pendant qu'il lisait les noms inscrit sur les sépultures il entendit un bruit, comme si quelqu'un cherchait à ne pas faire de bruit et avait malencontreusement marché sur des branches. Il sortit son sabre de nouveau de son fourreau et regarda dans le noir si il voyait la personne. Il marcha plus vite que d'habitude en direction du bruit, puis il s’arrêta ferma les yeux, rangea son sabre et prit une respiration profonde. Après quelques seconde son odorat lui rappela une guilde, et cette guilde il l'a connaissait bien puisque il les avaient combattus des centaines de fois. Phantom Lord!

- Alors comme ça les Phantom viennent dans le cimetière se promener? Je ne sais pas qui tu est mais si est vraiment de cette guilde tu aura le courage de te montrer.

Il garda son sabre en main, il ne savait pas qui était la mais il savait qui était à Phantom, Eden Raven dont il avait combattu les parents mais qui ne représenté aucun danger si elle se trouvait ici, et il y avait aussi la mère et la fille Pottemkin qui par contre étaient très dangereuses. La fille avait une puissance encore cachée mais en revanche Dante était encore jeune et déjà maître de guilde. Il avait entendit parlé d'elle jusque dans les villages les plus lointain, mais malgré sa il espérait que ce soit elle car il avait beaucoup de choses à lui dire.

« - Alors comme ça les Phantom viennent dans le cimetière se promener ? Je ne sais pas qui tu es mais si est vraiment de cette guilde tu auras le courage de te montrer. »
Dante n’aimait pas accorder raison aux autres, en particulier aux hommes, car à ses yeux, elle était la seule qui put savoir tout sans jamais se tromper. Une vraie harpie. Mais comme elle ne résistait pas à ce genre de défis, elle sortit quand même de l’ombre, avec peint sur le visage, un air qu’on ne lui connaissait pas.
« -Quelle perspicacité…qui est tu donc pour reconnaitre un Phantom au nez ? »
Un compliment, cela sonnait faux, qu’avait-elle en tête ? Elle paraissait presque…normale, on eut dit une banale mage de raz-campagne, avec des bouquins dans son sac en bandoulière, et pas plus de deux-cent jewels en poche.

L'homme se tourna vers la jeune femme qui lui faisait face, sans aucun doute c'était une mage très puissante qui prenait ses ennemis par surprise et Slav' compris qu'il en était un. Il rangea son sabre pour ne pas avoir l'air d'être sur la défensive, car il avait un plan. Il voulait la tester, si c'était une Phantom comme il l'avait deviné elle ne devrait certainement pas se laisser faire.

- Je ne pense pas être obligé à répondre à ta question, surtout qu'on se présente avant de demander à son interlocuteur de se présenter lui-même. Alors je serai ravi de savoir qui j'ai en face de moi, même si j'ai déjà une idée sur la question. Beaucoup de personne parle de Phantom Lord, ainsi que Fairy Tail qui est certainement la meilleur guilde de tous les temps.

Slaver se rapprocha doucement de son interlocutrice, au fur et à mesure il remarqua qu'elle était plutôt jeune. Mais il remarqua aussi qu'elle était habillée comme une fille des campagnes, c'était-il trompé? Non elle devait être une mage sans aucun doute en s'approchant l'aura de la jeune femme qui était devant lui ne collait pas du tout avec le personnage. C'est alors qu'il se souvint de l'histoire du maître des Phantom qui utilisé des procédés vile. C'est alors avec une petite voix qu'il prononça.

- Dante... Enfin on se rencontre.

Un sourire se dessina sur son visage.

« - Je ne pense pas être obligé à répondre à ta question, surtout qu'on se présente avant de demander à son interlocuteur de se présenter lui-même. Alors je serai ravi de savoir qui j'ai en face de moi, même si j'ai déjà une idée sur la question. Beaucoup de personne parle de Phantom Lord, ainsi que Fairy Tail qui est certainement la meilleure guilde de tous les temps. »
Dante détestait ce genre de question. Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? En général, c’est elle qui menait l’interrogatoire contre sa victime désignée, pas le contraire. Elle avait horreur d’être surprise par les événements.
« - Dante... Enfin on se rencontre. »
Argh, et elle avait horreur qu’on réponde à sa place aussi, elle ne put s’empêcher de crisper les lèvres dans un tremblement spasmodique.
« - Je vois que tu n’as pas besoin de réponse. Et si tu ne veux pas me révéler ton identité de façon volontaire, alors je l’obtiendrais d’une autre manière. »
Typique, elle tourna lentement la tête de droite à gauche, de haut en bas, circulairement, et jeta un ultime coup d’œil au mage tout de vert vêtue. En l’espace d’une fraction de seconde, elle était face à lui, à quelques centimètres à peine de son visage, les yeux fixés droits dans les siens, les poings serrés. Il avait la quarantaine remarqua t-elle. Un âge proche de celui de Merle...aujourd'hui. Cette pensée lui tordit l'estomac.
« - QUI ES-TU ?! »

Slaver était fier, il avait réussi à énerver la jeune mage qui se trouvait très proche de son visage. Ils se fixaient des yeux et remarqua qu'elle avait les poings serrés. D'après ce que l'on disait rare était ceux qui l'avait énervé, alors pourquoi ne pas s'amuser un peu avec elle?

- On dirait bien que j'ai tapé dans le mille Dante, je ne sais pas ce que tu cherche avec moi mais j'ai une chose à te dire. Tu ne fait pas le poids face à moi alors calme toi veux-tu bien. Car tu n'est pas si forte que ce que l'on dit, tu ne mérite pas ta place de maître à Phantom. A moins que tu ne montre que j'ai tord en essayant de deviner ce que tu sait sur moi. Tien voila un indice...

Slaver lui montra la paume de sa main où apparu des grains de sable qui se mirent à tourner, au fur et à mesure c'est comme-ci il avait une tempête de sable minuscule. Il arrêta la petite tornade de sable et se transforma en pendentif qui représenté le logo de Phantom qui se posa doucement sur paume, puis resserra son poing dessus. Retourna sa main et laissa tomber le sable par terre, il espérait qu'elle ai compris le message. Qu'il pouvait écraser sa guilde aussi facilement.

Dante regarda, de marbre, le petit œil du fantôme se solidifier. Elle attendit qu’il se transforme en pendentif de verre, mais en vain. Le mage referma son poing dessus et le rouvrit presque aussitôt, rependant de fines trainées de sable sur le sol. S’il y avait bien une chose qu’elle n’aima pas (parmi un millier d’autres qu’elle détesta tout autant) ce fut qu’on la provoqua ouvertement. Mais aussi surprenant que cela pu paraitre, elle ne broncha pas. D’habitude, elle sentait le sang des Alfseif bouillonner dans ses veines, et en une fraction de seconde, elle sautait à la gorge de son interlocuteur. Inutile de dire qu’il ressortait de cette soudaine agression méconnaissable. Elle se contenta de vriller le mage du regard ; d’après le plaisir ostensible qui se lisait sur son visage il n’avait qu’un but : la faire sortir de ses gonds. Elle serra un peu plus les poings, ses ongles se plantant dans ses paumes. Ses lèvres se réduisant à une mince ligne frémissante. Elle parla.
« - Je ne me souviens résolument pas de ton nom. Mais tu sembles être de ces gens qui pensent que le feu ne brûle pas. »
Elle avait dit cela sur un ton moqueur. Et le fantôme d’un sourire narquois passa sur son visage tandis que la lune blafarde l’éclairait d’une lumière crue.
« - Puis-ce-que tu ne sembles pas vouloir me répondre de ton plein gré, je vais me voir obligée de passer à la vitesse supérieur. »
Dante, si elle avait été un animal, aurait sûrement pu prétendre au rôle de fouine. L’odeur du sang l’enivrait, quand elle commençait à frapper, elle ne pouvait plus s’arrêter. La gibbeuse lui tait favorable, alors, lentement, elle entama son processus de dédoublement. Dante n’avait pas toujours été folle. Il y avait eu un temps, révolu, où elle était une meneuse enjouée, souriante, sans pour autant se départir de son fort caractère, mais cela avait changé. Le pouvoir, la puissance l’avaient perdu, et pour achever sa descente aux enfers, Merle l’avait laissée.

Slaver remarqua sa rivale rester de marbre lors de sa provocation, mais il détourna son regard sur les mains de la jeune mage qui serrait ses poings. Puis sur son visage on aurait dit qu'elle n'avait plus de lèvre, son plan avait marché car elle bouillonnait de l'intérieur. Un sourire apparu sur son visage, il attendait qu'elle le provoque ou même qu'elle l'attaque. Il leva sa main et pointa son index vers Dante puis tapota avec l’extrémité de son doigt le front de la mage. Il avait un nouveau plan.

- J'ai devant moi une fille avec du caractère, enfin c'est ce que l'on dit,... Et pourtant tu refuse de faire quoi que se soit, serait-ce la peur Dante? Bon je vais te faire plaisir jeune fille, je m’appelle Slaver, bien sûr je ne te dirait que mon prénom car si je te disait mon nom de famille tu aurait des informations sur moi trop facilement. Maintenant que j'ai répondu à ta question tu peux te calmer et éviter de t’abîmer les mains en enfonçant tes ongles.

Slaver glissa son doigt qui était toujours sur le front de la jeune mage, il parcouru doucement l’arrête de son nez puis s’arrêta sur ses lèvres. Retira sa main et se pinça légèrement le menton comme pour réfléchir et fixé ses lèvres.

- Alors voila les lèvres ou Merle à séjourné, et qui est la cause de ta souffrance. Mais je n'ai aucun compte à te donner. Et avant que tu pose la question, non je ne connais pas Merle, mais je connais ta vie. Mais quelque chose m'embête chez toi, ne t'attaque pas à Monkey D. Luffy, c'est mieux pour toi.

Slaver tourna les talons et recommença sa recherche en slalomant entre les tombes. Puis il l'a trouva, posa un genou à terre et parla dans un murmure. Sur la tombe était écrit un nom de femme, celle qu'il avait aimé il y a 18 ans.

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